« Mais qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour mériter ça ?! »

C’est la première question qui m’est venue à l’esprit quand j’ai appris que j’avais un cancer. Un tsunami d’émotions m’a submergée en un instant. « C’est quoi ce bazar ? »

J’avais scruté chaque détail de ma vie : je ne fume pas, je ne bois pas, je mange équilibré, je bouge, je suis encore jeune… Et pourtant, je me retrouve face à ça.

Les 48 premières heures ont été un véritable tourbillon. J’étais traversée par une vague d’incompréhension, de colère et de peur… La peur de ce que mes filles deviendraient sans moi.

Et bien sûr, je m’accrochais à ce « pourquoi », espérant qu’une réponse magique viendrait tout éclairer.

Mais plus je cherchais, plus je réalisais que ce « Pourquoi » ne m’apporterait rien… Si ce n’est davantage de confusion.

Et puis, un jour, j’ai dit STOP.

Je me suis arrêtée. Toute cette agitation autour de moi s’estompe, et j’ai pris un moment pour réfléchir.

Je me suis regardée dans le miroir, et là, j’ai posé une question toute simple : « Qu’est-ce que je fais avec ça ? »

Et là, tout a changé.

Car enfin, j’ai compris. La question n’était pas « Pourquoi moi ? », mais « Comment je m’en sors ? »

💥 Transformer le « Pourquoi » en « Comment » : l’arme secrète 💥

  • Accepter : La vie ne me doit rien. Elle n’a aucune obligation envers moi. Le cancer ? Une tape sur l’épaule pour me réveiller. Une secousse qui m’a fait comprendre que la vie est précieuse, qu’elle peut être courte, et qu’il était grand temps de lui redonner du sens. Ce n’était pas une punition, mais un électrochoc pour me remettre sur le bon chemin.

  • Accepter l’incertitude : Je me suis dit la vérité : il n’y a pas de réponse à cette question. Chercher une clé magique, c’est une perte de temps. L’important, ce n’est pas de comprendre pourquoi ça m’est arrivé, c’est ce que je fais avec ce qui m’arrive. J’ai pris cette incertitude et je l’ai transformée en puissance. Parce que ce que je peux contrôler, c’est maintenant. C’est tout ce qui compte.

  • Faire de l’adversité une alliée : Le cancer, ce n’est pas la fin du monde. C’est un défi à relever. Et je l’ai pris de front. J’ai arrêté de me voir comme une victime. Je l’ai traité comme une opportunité de découvrir des forces que je n’imaginais même pas. Ce n’est pas ma fin, c’est juste un tournant.

  • Transformer la souffrance en moteur d’action : La souffrance, on ne peut pas l’ignorer. Mais plutôt que de m’apitoyer sur mon sort, j’ai choisi de l’utiliser pour me propulser. Je me suis relevée. Un mois après, je m’inscrivais à une formation pour devenir coach, un projet que je repoussais depuis des années. Le cancer m’a réveillée, m’a donné un but, une direction. Il m’a fait me lever et bouger.

  • Faire un choix : avancer malgré tout : Ce n’est pas facile, mais je suis libérée. Parce que j’ai compris une chose : la vie ne te fait pas de cadeau, mais elle te donne des opportunités. J’ai choisi de prendre le cancer non pas comme un fardeau, mais comme un tremplin.

  • L’importance du soutien : Tu ne peux pas tout porter seule. La vérité, c’est qu’on a besoin des autres. Dans mes moments les plus sombres, c’est grâce à mes proches, à mes amis, à ce soutien que j’ai pu tenir debout.

Aujourd’hui, j’accompagne les femmes que la vie bouscule à se remettre en marche, à redonner un sens profond à leur existence, à prendre conscience de leur pouvoir intérieur, à transformer leurs obstacles en forces, et à avancer avec confiance, clarté et détermination, afin de se reconnecter à l’essentiel dans leur vie.

C’est ma mission, et je m’y engage avec toute la passion et la force que j’ai découvertes au fil du chemin.

Si mon histoire résonne en toi et que tu te sens prête à avancer … tu connais la suite …

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