« Si “C’est fini maintenant ?” m’avait rapporté 10 euros à chaque fois… je serais déjà coachée pour l’après. »

Texte « je suis là, et je te crois », message d’écoute, de soutien et de bienveillance essentiel dans l’accompagnement des femmes en rémission grâce au coaching personnalisé

C’est ce que m’a dit V……. lors d’un échange, pendant que je construisais mon programme d’accompagnement.

Dans l’imaginaire collectif, la fin des traitements rime avec la fin de l’histoire.

Mais pour celles et ceux qui l’ont vécu, on sait que ce n’est pas si simple.

Oui, les perfusions s’arrêtent.

Oui, les cheveux repoussent.

Oui, on sonne parfois cette foutue cloche à l’hôpital.

Mais à l’intérieur, c’est souvent le grand flou.

👉 L’après-cancer, c’est un territoire peu cartographié.

Un moment où ton corps change encore,

où la peur se cache sous ton oreiller,

où tu ne sais plus trop comment “reprendre” une vie…

qui, de toute façon, ne sera plus jamais la même.

Les mots peuvent faire mal.

Pas parce qu’ils sont méchants, mais parce qu’ils sont à côté :

❌ “Tu dois être soulagée, non ?”

❌ “Tu peux tourner la page maintenant.”

❌ “Allez, pense à autre chose.”

❌ “C’est derrière toi, tout ça.”

Ces phrases ne cherchent pas à blesser.

Elles viennent souvent de l’envie de bien faire, de la peur, ou d’une gêne face à ce qu’on ne comprend pas.

Et c’est OK.

Ce post n’est pas un reproche.

C’est une invitation…

Une invitation.

À écouter autrement.

À être là, même sans solution.

À laisser de la place au flou, à la fatigue, à l’émotion encore vive.

Non.

Ce n’est pas derrière.

C’est dedans.

Encore.

Parfois fort, parfois en sourdine.

Mais toujours là.

Ce dont on a besoin, c’est d’avoir le droit de dire :

Je me reconstruis. À mon rythme. À ma manière.”

Et d’être vraiment entendue.

💡 Alors si tu fais partie de l’entourage :

Ne minimise pas.

Ne présume pas.

Ne presse pas.

Pose des questions.

Écoute sans vouloir réparer.

Sois là, même dans le silence.

Même quand tu ne sais pas quoi dire.

🎗 Parce qu’après un cancer, il y a une nouvelle vie à apprivoiser.

Et parfois, ce n’est pas le corps qui a le plus besoin d’aide,

mais le cœur.

L’âme.

L’identité.

Parfois, ce qu’on attend vraiment, ce n’est pas un “bravo, c’est fini”…

Mais juste un :

Je suis là. Et je te crois.”

 

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